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Le souvenir des images de Koudelka travaillant pour la DATAR m'a longtemps poursuivi. Gêné dans un premier temps par le côté hors norme du rectangle affirmé j'ai ensuite été fasciné par le dégagement latéral qu'il produit. Ce format et surtout la vision, que ce boitier muni de cet objectif rend possible, ne ressemblent pas aux vues "panoramiques" répandues aujourd'hui. Il y a quelque chose du Diorama dans cette expérience immersive de la largeur qui vient s'ajouter à la profondeur. J'y retrouve - encore - quelque chose de pictural. Rien d'étonnant en somme, mais cette singularité du format, étiré au-delà du champ de vision raisonnable lié à notre capacité

à appréhender le monde, me donne à voir autre chose, quelque chose de plus intérieur, plus secret que l'extériorité spectaculaire du panoramique peut le laisser supposer de prime abord.